The Doug

About the artist

The Doug vient du rap comme la grande majorité des jeunes de sa génération. Toute la musique qu’il a aimé, elle vient presque de là, elle vient surtout de cette nécessité de pouvoir exprimer sans fard la condition humaine d’un très jeune homme cabossé, parfois suffoqué par ses propres démons. Cela forge déjà sa singularité par rapport aux autres lycéens qu’il observe en doudoune, cherchant à ressembler à des rappeurs américains devant leurs légos d’enceintes. Lui, sa prose combat intime est enluminée par ses boucles de guitare. The Doug fait aussi l’apprentissage de l’écriture dans un environnement psychologique aiguisé à la défonce, l’alcool et la drogue, parfaitement conjugués à une inaptitude sociale et familiale caractérielle. Violence, frustration, enfance et adolescence écorchées qui parcourt encore en soubassement quelques-unes des chansons de ce premier album. De ce passé pas si lointain, The Doug a creusé son propre chemin, à travers deux EP presque parfaits et plus de 200 concerts qui ont révélé définitivement ce qui se tramait déjà dans ses premières chansons, comme « la voix » de sa vie : la naissance d’un très grand chanteur. Un interprète au service de l’émotion, qu’elle soit rageuse ou amoureuse. The Doug déploie ses cordes vocales dans une forme de sensualité désespérée et cinglante à la fois. Il vous attrape avec sa voix, vous saisit avec son intranquillité poétique, vous cogne avec son sens de la vérité brutale sur son ring d’inspiration.